La Déchirure
Ange de la nuit,
Tu me prends par la main.
Me guidant hors de la vie,
Sur des sentiers malsains.
Une ombre dans les ténèbres
Attarde sa peine funèbre.
La lumière a fuit son coeur
Que la nuit emplit de douleur.
Ton visage affligé
A quelque chose de tragique.
Ton sombre corps s'est débauché
Pour soulager ton âme nostalgique.
Ton esprit cherche le repos,
Quittant le refuge glacial.
Tu revis dans un sanglot
Pour apaiser une mort trop brutale.
Tu hantes l'autre face du miroir.
Tes maux sont têtus.
Assis, seul dans le noir,
Tu soupires ta chair disparue.
Ta tristesse t'a cloîtrée
Dans les ténèbres de l'humanité.
Une fleur te fascine,
Douce comme la morphine.
Tu es déjà mort
Et la vie te fait du tort.
Tu ne souhaites plus ce supplice,
Que disparaissent ces cicatrices.
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